Tout se passe en Casamance

La Casamance est une région du Sénégal connue pour ses plages, traditions culturelles, art, artisanat et production de riz et d'arachides

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Situation géopolitique

La Casamance, région du Sud du Sénégal, est séparée du nord du Sénégal par la Gambie. De 1982 à 2014, une rébellion indépendantiste a entraîné son lot de massacres, de déplacements de populations et la présence de champs de mines anti-personnel ; la situation sécuritaire est maintenant stabilisée, mais la situation économique a longtemps pâti de cette situation.
La Casamance souffre toujours d'un retard dans la santé et l'éducation par rapport au Nord et aux alentours de Dakar.

Ziguinchor est la principale ville ; sa population est estimée à 300.000 habitants, dont de nombreux réfugiés qui réinvestissent petit à petit leurs villages d’origine.
La Casamance compte environ 800.000 habitants.

Comment fonctionne un poste de santé au Sénégal ?

Infrastructures

Centre de santé :
Structure plus petite qu'un hôpital, mais disposant de salles de consultations et d’hospitalisation, d’une maternité, d’un laboratoire et salle de radiologie. Il dispose d’un ou plusieurs médecins, de sages-femmes, d’infirmiers et d’agents de santé.
Le centre de santé supervise plusieurs postes de santé et maternités situés dans les villages ou quartiers environnants.
Poste de santé :
Dispose d’un infirmier chef de poste (et éventuellement d’une sage-femme) et d’agents de santé.
En milieu rural, le poste de santé supervise plusieurs cases de santé et maternités villageoises.
Cases de santé et maternités villageoises :
Gérées par des agents de santé formés aux premiers secours et par des matrones formées aux accouchements non-compliqués.

Personnel :

Une partie des médecins, infirmiers et sage-femmes sont fonctionnaires et salariés par l’état.
Le reste du personnel et les agents de santé sont engagés par le comité de développement sanitaire qui leur paye une petite indemnité ; ils sont dénommés « communautaires ».

Gestion :

Les centres et postes de santé sont gérés par un « Comité de Développement Sanitaire (CDS) ». Le CDS est choisi parmi les membres de la commune ou des quartiers environnants, ils sont bénévoles.
Les rémunérations des membres du personnel « communautaires » sont assurées par les rentrées financières du centre ou du poste de santé (les patients payent les consultations, les analyses de laboratoire et les soins). Cette rémunération est très peu élevée : elle se situe entre 75 et 110 euros par mois. Le CDS doit répartir les revenus entre : achat de médicaments, petit matériel, rémunération du personnel et entretien des locaux.

Maraîchage et accès à l’eau

Le retour dans les villages d’origine et le peu de revenus disponibles en brousse, particulièrement pour les femmes, expliquent toute l’importance d’un appui à l’accès à l’eau.

Les revenus tirés des activités maraîchères servent principalement à l’éducation et à la nutrition des enfants.