22-11-2024
Mission médicale en novembre-décembre
25 médecins et paramédicaux belges participeront à cette mission médicale.
En savoir plusIl aura lieu au château du domaine de Lonzée.
Le samedi de 10 à 19h, et le dimanche de 10 à 17h,..
22-11-2024
25 médecins et paramédicaux belges participeront à cette mission médicale.
En savoir plus10-04-2024
Le Dr. Yves van den Branden a fait le tour des projets en cours et a analysé les perspectives pour les mois et années suivantes ; voyez les projets médicaux
En savoir plus09-04-2024
Les jardins maraîchers ont été visités avec Kassoumaye Casamance
En savoir plusLes projets mis en place partent des besoins relayés par les acteurs de terrain :
Plusieurs maternités ont été construites et équipées, et d’autres rénovées, des jardins maraîchers ont été relancés,…
La mise en place d’un projet dépend de son ampleur, de son soutien local, de la source de son financement, de la météo (en période des pluies, tout est ralenti...).
Des petits financements complémentaires peuvent aussi compléter les projets réalisés...
La distinction entre projet en perspective et en cours peut évoluer très vite... !
Mot de la Présidente :
En 1985, Yves, mon mari, décide de réaliser son service civil à l’étranger. Il est promu au poste de santé de Néma pour mettre en place un dispensaire, appelé depuis lors « Hôpital belge ». Jeunes mariés, nous décidons de partir ensemble. Avec le soutien d’une ONG Belge, cet hôpital voit le jour et s’installe sur un terrain de plusieurs hectares dans le quartier Néma à Ziguinchor, capitale de la Casamance au Sénégal.
Yves, en tant que médecin, organise les consultations adultes et pédiatriques, la salle de soins, la salle d’injections, le laboratoire et la pharmacie, et moi-même, mon diplôme de kiné en poche, je prends en charge les consultations de pédiatrie.
Les campagnes de vaccination, les pesées des bébés et leur suivi nutritionnel voient aussi le jour. Pour pérenniser le projet, la formation des agents de santé locaux est organisée pour les différentes fonctions, sous la supervision de l’infirmier chef du poste de santé.
Ces deux années furent pour nous une expérience extraordinaire, même si je dois rentrer prématurément en Belgique, suite à la grossesse à risque de notre premier enfant.
Au fil des années, l’hôpital belge s’agrandit, une petite maternité voit le jour. Malheureusement, de 1990 à 2009, les mouvements indépendantistes provoquent un ralentissement de toutes les activités de développement et le déplacement des habitants de nombreux villages minés. Toute activité en dehors des bâtiments devient dangereuse mais cet « hôpital belge » continue à fonctionner, sans les Belges.
Vingt-cinq ans plus tard, un de nos enfants, s’engage pour trois mois de volontariat à Dakar. Ce stage vient raviver notre rêve de retour au Sénégal. Nous décidons de profiter d’une visite à notre fils pour repartir en Casamance. Yves recontacte alors les membres du personnel qu’il avait formé vingt-cinq ans plus tôt et les interroge sur leurs besoins. En quelques semaines, nos valises sont remplies de matériel de soins et de laboratoire. Nous prenons un vol, fin novembre 2012. Quelle surprise à notre arrivée ! Les retrouvailles avec ces personnes que nous avions quittées précipitamment vingt-cinq ans plus tôt, sont magiques et nous propulsent, comme dans un rêve, dans ce temps passé jadis à leurs côtés. Leurs sourire, motivation, solidarité avec leurs pairs et vision positive de la vie, malgré les multiples contraintes, nous touchent en plein cœur. Nous les quittons dix jours plus tard, en ayant la ferme intention de revenir.
Depuis lors, ce rêve se concrétise. Avec des valises pleines, beaucoup de gestes de solidarité autour de nous, tant en Belgique que sur place, et une poignée d’amis, l’association Casa for Life a vu le jour. Aujourd’hui encore, des sympathisants nous accompagnent et permettent la création de nombreux projets, en collaboration étroite avec les professionnels présents sur place ; et la volonté des Casamançais de rester acteurs de l’épanouissement des soins de santé et de la vie dans leur pays.
Martine De Boeck,
Présidente de Casa for Life