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01-02-2019
Kenya : la psychiatrie sociale
Casa for Life soutient chaque année l’hôpital psychiatrique de Kenya et le psychiatre en le secondant dans les consultations, et en lui fournissant du matériel.
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01-03-2019
Un coup de pouce au « Manguier d’Éloi »
« Le manguier d’Éloi » est une association qui organise des ateliers pour des enfants défavorisés en situation de handicap et qui bénéficie du soutien ponctuel de Casa for Life.
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01-09-2019
« L’hôpital belge » : à l’origine de l’aventure Casa for Life
Premier poste de santé soutenu par CfL, situé en périphérie de la ville de Ziguinchor, nous y retrouvons chaque année l’équipe des soignants. Nous y avons construit une nouvelle maternité.
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01-03-2020
Deux puits à Pouboul: la vie revient
Casa for Life, en association avec l’ONG sénégalaise Kasoumaye Casamance et la fondation Didier t'Serstevens, a construit deux puits dans le village de Pouboul afin de l’alimenter en eau potable.
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01-04-2020
Savonnerie de Néma : la joie de travailler ensemble
Mettre en lien des femmes isolées à cause de leur handicap, grâce à une activité commune : c’est le but de la savonnerie.
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01-05-2020
Belaye : un poste de santé pimpant de propreté !
Casa for Life a rénové le poste de santé et la maternité. L’équipe locale met un point d’honneur à entretenir les locaux qui lui sont confiés. Même les murs sont nettoyés tous les 15 jours !
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01-03-2021
Agnack : jardin bio et pompe solaire
Une clôture abîmée par les cornes des vaches et des chèvres gloutonnes, le coût prohibitif du carburant pour la pompe du forage : des ingrédients pour ruiner la production du jardin maraîcher.
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01-06-2021
Kandé 1 : une nouvelle maternité pour le quartier
Vétuste et situé dans un quartier défavorisé de Ziguinchor, le poste de santé de Kandé 1 avait bien besoin d’un coup de pouce.
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01-12-2021
Baghagha : l’eau est revenue !
Difficile d’arroser les cultures quand le puits se tarit pendant la saison sèche.
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01-11-2022
Diouloulou : un modèle de chantier partagé
Le centre de santé nous fait une demande étonnante : la construction d’une morgue !
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01-12-2022
Niabina : le jardin maraîcher revit
En 1 mois Casa for Life a remplacé la clôture, curé le puits, installé une nouvelle pompe solaire et fourni du petit matériel agricole.
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01-05-2023
Diaban : le village renaît
Déserté pendant 30 ans, le village revit grâce à la construction d'un puits et la création d'un nouveau jardin maraîcher de 2 hectares.
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29-05-2023
Diabir : nouvelle maternité pour un quartier qui se développe
Le médecin-chef et la mairie nous ont demandé de construire une nouvelle maternité. Une fondation privée nous a « miraculeusement » offert le financement de tout le bâtiment !
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30-05-2023
Kandé 2 : des toitures percées de toute part !
Des toitures plates mal adaptées au climat de la Casamance perçaient de toutes parts, dans la maternité et le poste de santé ; CFL a remplacé tous les revêtements.
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31-05-2023
Lyndiane : améliorer le cadre de travail d'une équipe motivée
Avec Ange, la nouvelle infirmière, une liste des travaux urgents, répondant au mieux aux besoins du personnel et des habitants du quartier, a été établie.
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30-10-2023
Écoles de Niaguis : des cahiers plutôt que des ardoises!
Du matériel scolaire pour favoriser les apprentissages et préparer les élèves à l'entrée en secondaire.
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01-02-2024
Rénovation du jardin de Djoulcouna
A la demande du groupement de femmes, nous avons rénové ce jardin, florissant il y a quelques années.
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01-05-2024
Rénovation du jardin de Kitor
A la demande du groupement de femmes, nous avons rénové ce jardin, florissant il y a quelques années.
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Situation géopolitique
La Casamance, région du Sud du Sénégal, est séparée du nord du Sénégal par la Gambie. De 1982 à 2014, une rébellion indépendantiste a entraîné son lot de massacres, de déplacements de populations et la présence de champs de mines anti-personnel ; la situation sécuritaire est maintenant stabilisée, mais la situation économique a longtemps pâti de cette situation.
La Casamance souffre toujours d'un retard dans la santé et l'éducation par rapport au Nord et aux alentours de Dakar.
Ziguinchor est la principale ville ; sa population est estimée à 300.000 habitants, dont de nombreux réfugiés qui réinvestissent petit à petit leurs villages d’origine.
La Casamance compte environ 800.000 habitants.
Comment fonctionne un poste de santé au Sénégal ?
Infrastructures
• Centre de santé :
Structure plus petite qu'un hôpital, mais disposant de salles de consultations et d’hospitalisation, d’une maternité, d’un laboratoire et salle de radiologie. Il dispose d’un ou plusieurs médecins, de sages-femmes, d’infirmiers et d’agents de santé.
Le centre de santé supervise plusieurs postes de santé et maternités situés dans les villages ou quartiers environnants.
• Poste de santé :
Dispose d’un infirmier chef de poste (et éventuellement d’une sage-femme) et d’agents de santé.
En milieu rural, le poste de santé supervise plusieurs cases de santé et maternités villageoises.
• Cases de santé et maternités villageoises :
Gérées par des agents de santé formés aux premiers secours et par des matrones formées aux accouchements non-compliqués.
Personnel :
Une partie des médecins, infirmiers et sage-femmes sont fonctionnaires et salariés par l’état.
Le reste du personnel et les agents de santé sont engagés par le comité de développement sanitaire qui leur paye une petite indemnité ; ils sont dénommés « communautaires ».
Gestion :
Les centres et postes de santé sont gérés par un « Comité de Développement Sanitaire (CDS) ». Le CDS est choisi parmi les membres de la commune ou des quartiers environnants, ils sont bénévoles.
Les rémunérations des membres du personnel « communautaires » sont assurées par les rentrées financières du centre ou du poste de santé (les patients payent les consultations, les analyses de laboratoire et les soins). Cette rémunération est très peu élevée : elle se situe entre 75 et 110 euros par mois. Le CDS doit répartir les revenus entre : achat de médicaments, petit matériel, rémunération du personnel et entretien des locaux.
Maraîchage et accès à l’eau
Le retour dans les villages d’origine et le peu de revenus disponibles en brousse, particulièrement pour les femmes, expliquent toute l’importance d’un appui à l’accès à l’eau.
Les revenus tirés des activités maraîchères servent principalement à l’éducation et à la nutrition des enfants.